Vendredi 7 novembre 5 07 /11 /Nov 18:03

Suite du Chapitre premier.

 

Le froid se glisse sous nos manteaux rapidement enfilés. Un vent glacial s’est levé. Nous échangeons sur quelques moments amusants de la soirée. La fraîcheur de l’air me ramène doucement à la réalité, je me sens moins esclave des effets de l’alcool. Manon me confie ne pas avoir beaucoup bu depuis que nous sommes partis de chez Alex.

Nous arrivons chez Manon où la température ne dépasse pas les 15 degrés. Elle m’invite à la suivre à l’étage. Elle me parle de la chambre d’amis qui est petite et parfaite pour être rapidement chauffée. J’attrape ma valise. On grimpe les escaliers, Manon pousse la porte et allume la lumière. On pénètre dans une pièce d’à peine neuf mètres carrés où un vieux lit en ferraille blanche semble abandonné depuis longtemps.


-          - Le matelas est très confortable. Je reviens.


Je pose ma valise dans un coin de la pièce, j’enlève mon manteau et le pose sur une chaise. Des images me viennent, mes fantasmes s’animent dans ma tête. Je sens l’excitation monter. Manon arrive avec un petit radiateur électrique qu’elle branche et tourne à fond.

 

-          - Dans cinq minutes il va faire 25 degrés dans la pièce, tu vas voir. Elle sourit, elle est sublime. Mets-toi à l’aise je vais me préparer.

-          - Te préparer ?


Sans m’écouter elle disparaît dans le couloir. Je m’assois sur le matelas, moelleux. La chaleur monte vite, j’enlève mon pull, je rapproche mes mains du radiateur et les frotte. Vite, Manon revient en petite tenue accompagnée de deux paires de menottes. Je ris.


-          - Tu les sors d’où ces menottes ?

-          - Je suis passée par la case 18 ans alors j’ai eu droit à plein de babioles.

-          - Oui, c’est vrai, je reconnais celles qu’Alex t’avais offertes !

-          - On va en profiter ce soir…

-          - Oh que oui, dis-je impatient de commencer.


D’abord je lui demande de s’allonger sur le dos et de rester immobile. Je lui caresse la main, le bras, puis je la chevauche. Mes lèvres se promènent sur son cou, son épaule, douce et fine. Mes mains se glissent sous sa nuisette en satin violet. Du bout des doigts je frôle son téton. Elle frissonne.


-          - Je peux bouger ?

-          - Non, reste immobile, ressens. Je sens Manon frustrée.


Mes lèvres se baladent sur son ventre que je découvre, puis je lui écarte délicatement les jambes. Son pubis est épilé, ses grandes lèvres charnues et lisses. Je les ignore volontairement, me concentrant d’abord sur ses cuisses, grandes, fines. Son genou  aussi est délicat, puis je caresse son mollet et un pied, doux et sensible. Je le regarde et ne peux m’empêcher un compliment.


-         - Tes jambes son magnifiques, et tes pieds sont très beaux.

-         - Merci… Je ne peux toujours pas bouger ?

-         - Tant que je ne t’en donne pas la permission, tu ne bouges pas.


Je prends ses mains que je ramène vers mon visage. Ma bouche enrobe un de ses doigts et le suce avec appétit. Sa respiration devient plus bruyante, elle s’accélère. Ma langue caresse la peau du doigt, cachée dans ma bouche. Je retire le doigt et me penche pour embrasser son cou. La belle ne se contrôle plus et saisit mon visage entre la paume de ses mains et m’embrasse férocement. Sa bouche entrouverte invite ma langue à la pénétrer. Nos deux organes se découvrent, se caressent, s’explorent. Manon pousse un gémissement et me demande de me déshabiller. Je m’exécute. Je lui demande de retirer sa nuisette qui disparaît dans un coin de la pièce. Lorsque j’enlève mon caleçon, Manon se jette sur mon sexe en forte érection et l’embrasse, le lèche graduellement. Mes paupières se crispent, je suis surpris par le geste de mon amie. Celle-ci le prend dans sa bouche et effectue des va-et-vient vifs. Après quelques instants de plaisir intense, je lui fais remonter sa tête à mon visage et l’embrasse tendrement.

Manon me tend un préservatif.

Allongée sur le dos, les jambes écartées, elle saisit mon sexe et le guide vers son intimité. Je me glisse dans son antre chaud et humide, elle pousse un gémissement exprimant plaisir et soulagement. Mon bassin effectue des mouvements quasi circulaires. Sa bouche entrouverte et ses lèvres gonflées me rendent dingue. Manon reçoit mes coups de rein. Je saisis un poignet et le menotte aux barreaux du lit. Elle me regarde faire. Je fais de même pour son deuxième poignet. La voilà prisonnière.


-          - Vas-y continue ! Me supplie-t-elle alors que je poursuis mes mouvements rythmés.

-          - Oh c’est bon ! Tu aimes ça, n’est-ce pas ?

-          - Oui… j’aime ça, répond-elle sauvagement en essayant de ramener vainement ses poignets en avant.

-          - Ca me plaît aussi.

-          - Je le vois… Ah… Tu vas me faire jouir. S’exclame-t-elle.

-          - Moi aussi… tu veux que je jouisse où ?

-          - Où tu veux, lance-t-elle en me fixant dans les yeux. Ah ! Je suis ta petite chienne, hein ?

-          - Oui tu es ma petite salope.

-          - Oui je suis ta salope ! Ah ! Ohhhh !!! Crie-t-elle.

-          - Tu veux ma semence ?

-          - Ohhhh….. Vas-y, donne-moi ton sperme. Je le veux !


Je me retire, tire le préservatif qui disparaît derrière moi, agite mon sexe au-dessus de sa bouche et répands la totalité …


-          - …Ahhhhhh … ! Ahh... ! Ahh…


… De mon sperme dans le fond de sa bouche. Manon exerce une pression sur ses poignets pour faire jouer son corps avec l’entrave qui la maintien soumise, écrasée par mon corps assis sur sa poitrine. Elle avale et me remercie.


-          - Ce n’est pas fini, lui dis-je.


Je me dirige vers ma valise et la fouille. Manon me demande ce que je cherche, mais j’ignore sa question, elle va bien voir. Je sors un rouleau de vingt mètres de corde épaisse que je pose sur son torse. Je vais chercher dans sa chambre les collants qu’elle portait qui gisent par terre près de son lit. Je reviens dans la petite chambre où il fait désormais très chaud. Manon m’attend, offerte. Je baisse le radiateur afin de maintenir la pièce à bonne température. Je noue le collant de façon à faire une boule au milieu.


-          - Qu’est-ce que tu vas faire avec ça ?

-          - Je te pensais plus perspicace.

-          - Comment ça tu me p..mmmhffff !!


J’enfonce la grosse boule de collant au fond de sa gorge et me sers des deux extrémités pour faire un nœud derrière la tête. Je passe mes doigts sur les lèvres écartées de sa bouche, lui expliquant qu’entendre des gémissements étouffés m’excite également. Elle essaye de me glisser une phrase malheureusement pour elle, incompréhensible.


-          - Maintenant je vais t’attacher en hogtie…


Je lui retire les menottes et l’oblige à se mettre à plat ventre. Elle oppose une fausse résistance qui n’a d’effet que de nous exciter davantage. Je lui lie les poignets joints dans le dos, les coudes joints, je fais passer la corde autour de la poitrine et passe par-dessus puis par-dessous les seins. J’effectue plusieurs tours puis je fais descendre la corde jusqu’au-dessus des genoux. Je joints les deux jambes, effectue plusieurs tours de corde, puis d’autres en-dessous des genoux. Je demande à Manon de plier les jambes. La voilà les pieds en l’air. Je joins les chevilles et les maintiens fermement ensemble avec dix tours de corde. Je noue le tout, fais revenir la corde vers ses cheveux que j’agrippe. Je noue la corde à ses cheveux, ce qui la fait grogner. Je défends mon choix en lui disant que ça lui fera un beau chignon. Une fois la corde nouée aux cheveux, je la ramène vers les pieds, et tire de façon à ce que la position soit imposée, mais confortable. Je serre les liens une bonne dernière fois. Les pieds pointent vers le haut, Manon est incapable de se défaire des liens, juste ce que je voulais. J’utilise les quelques centimètres de corde restant pour faire un nœud à un barreau du lit.


-          - Comme ça tu ne t’enfuiras pas. Tu te sens comment ?

-          - Mhh…

-          - Tu aimes bien ? Dis-je en lui caressant les jambes.

-          - Mhh !

-          - Je m’en doutais. Vas-y, essaye de te débattre.


Manon remue vainement en tous sens. Mais la corde est suffisamment bien serrée pour qu’elle n’aie aucune chance de se délivrer.


-          - Je sais que ça fait cliché de devoir te laisser ici, mais je commence à avoir sommeil, je vais peut-être aller dormir dans ton lit cette nuit.

-          - Mhhh.. Mhh…

-          - Non je ne plaisante pas je vais vraiment le faire.

-          - Mmhhh !!!


Je fais claquer ma main sur une de ses fesses, elle pousse un petit cri aigu.


-          - Ne m’oblige pas à te remettre à ta place. Tu es ma petite chienne, je vais te garder comme ça quelques heures. Ce n’est plus toi qui décide.


Manon remue ses doigts et fait rouler ses yeux pour manifester son inquiétude.


-          - C’est ton baptême ce soir, tu es ma soumise, il te faut passer par-là. Ne remue pas comme ça.


Ses longs orteils ronds gesticulent, me procurant une dernière envie.


-          - Je n’avais jamais pensé te faire ça un jour, mais la vue de tes très jolis pieds m’y invitent.


Je m’approche de ses pieds que je renifle. Ils sentent légèrement la transpiration. Je pose un doigt sur la plante des pieds, elle remue. Je la sens chatouilleuse. Je ne vais pas l’énerver davantage en la chatouillant. Avec ma bouche j’enrobe son gros orteil. Manon remue tous ses orteils comme s’ils voulaient se débattre. Elle gémit. J’utilise tout le plat de ma langue pour parcourir l’intégralité de son pied. Du talon à la base des orteils, ma langue joue avec toute sa peau sensible et réceptive à mes caresses forcées. Ses gémissements me laissent largement penser que ça lui procure du plaisir.


-          - Super ! Dis-je en guise de conclusion tout en donnant une grande tape sur sa deuxième fesse. C’était délicieux, j’ai vraiment passé une excellente soirée.


Je m’accroupis pour me placer à la hauteur de ses yeux. Je la rassure en lui disant que je reviendrai dans quelques heures. Je l’embrasse sur le front, lui donne quelques conseils pour passer la meilleure nuit possible. J’éteins la lumière et ferme la porte derrière moi.

 

manon.jpg


La bouche sèche, j’ouvre les yeux, il fait jour. Une porte de voiture se ferme. Je réalise qu’il est tard. Je bondis hors du lit de Manon et regarde par la fenêtre. Mais c’est…


-          - ...C’est moi je suis rentrée ! Manon ?


Ne panique pas, il n’y a aucune raison de paniquer. Je me dirige vers la petite chambre. Manon n’a pas bougée de la nuit. Une marre de salive gît sous son menton.


-          - Tu vas bien ?

-          - Mhhh..Mhh..Mh !

-          - Oui, je vais te libérer. Juste avant, il faut que je me débarrasse d’un tout petit problème.

-          - Mhhh…Mhh !

-          - Ah, tu as besoin d’aller urgemment aux toilettes…. Retiens-toi encore cinq minutes, d’accord ? Ta mère vient de rentrer.

-          - Mh ? MHHHHH !!!!!


La mère de Manon monte les escaliers. J’apparais en haut des marches en caleçon et t-shirt.


-          - Bonjour, Madame.

-          - Oh c’est toi, comment vas-tu depuis le temps ? Ca fait plaisir de te voir ! Manon est par là ?

-          - Elle vient tout juste de partir pour aller chercher du pain.

-          - Ah, très bien. Tiens, pardon, il faudrait que je pose ceci dans la petite pièce derrière toi.

-          - Non, attendez. Laissez-moi prendre le paquet je vais le poser. Allez vous occuper de ce qu’il reste dans la voiture.

-          - Bon très bien.

-          - Puis j’enfile un pantalon et je descends vous aider.

-          - Oh tu es gentil. Merci !


Je dénoue en quelques secondes tous les liens de Manon. Ses membres sont légèrement engourdis, je la laisse reprendre ses esprits. Malgré quelques mots de colère justifiés, elle finit par me prendre dans les bras et me remercier. Après un passage aux toilettes elle se précipite dans sa chambre pour enfiler les premiers vêtements qu'elle trouve. J’en profite pour ranger la petite chambre tout en songeant à la nuit passée.


Sans le vouloir, des images me viennent, des fantasmes, de nouveaux fantasmes. 

 

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