Vendredi 21 novembre 5 21 /11 /Nov 18:31

tags de l'histoire : bondage soft ; pieds ; érotisme ; teen

 

Vendredi 21 Avril 2006.

 

Depuis tout petit je partage une complicité assez singulière avec une lointaine cousine, Sonia, dont notre seul lien de parenté, si je me souviens bien, est notre arrière-arrière grand-mère. 

On se retrouvait une fois par an avec nos proches dans une grande maison familiale au pied des montagnes, et nous passions toujours de bons moments.

Sonia a mon âge, ou presque, et notre collaboration commençait par l’exploitation des plus jeunes de la famille. Des frangins et cousins plus jeunes que nous de deux ou trois ans qui obéissaient à nos ordres de grands. On leur demandait de surveiller la porte du salon pour ne pas que les parents ne voient qu’on jouait trop à la console. On leur demandait de nous masser les pieds quand on glandait sur les lits, ou on leur demandait de nous apporter des gâteaux qu’ils devaient récupérer discrètement dans la cuisine. On faisait d’eux nos larbins. Ca nous amusait, c’était de bonne guerre parce qu’ils nous le rendaient à leur façon. On organisait des batailles, souvent les petits contre Sonia et moi, où l’on devait trouver un objet caché dans la maison sans se faire enfermer à clé dans une pièce par les petits. Tous les coups étaient permis, ce qui entraînait systématiquement des bagarres. Parfois on autorisait les trahisons, alors je me retournais discrètement contre Sonia en l’enfermant dans une petite pièce le temps de finir la partie. Une fois j’avais récupéré une corde à sauter et je l’avais utilisée pour ligoter Sonia à un poteau « comme les indiens », disait-on en rigolant. Avec le recul, au moment où j’écris ces lignes, je suis certain qu’au fond de nous on y voyait déjà autre chose qu’un simple jeu innocent. Ca nous excitait malgré l’innocence de notre jeunesse. Je l’avais ligotée plusieurs fois pendant ces vacances de nos dix ans, sans comprendre pourquoi on aimait recommencer le scénario. 


A l’adolescence les jeux avaient un peu évolués, on jouait à se faire des massages de dos. On chronométrait parce que ce qui nous plaisait vraiment, c’était d’être massé par l’autre. On se massait le temps d’une chanson qui passait à la radio avant d’alterner. Sonia et moi passions des heures à l’écart de la famille pour vivre ces moments qui nous paraissaient normaux entre cousins, sans arrière-pensée. Ayant grandi ensemble, jamais je ne m’étais demandé si je la trouvais belle ou non.

 

Jusqu’à ce vendredi du mois d’Avril 2006, année de nos dix-huit ans, où en pleines vacances scolaires, au lieu de réviser mes examens je préférais lire un livre sur une chaise, au soleil, profitant d’un merveilleux paysage montagneux qui s’étendait au loin depuis la terrasse.


18h00. Une cigarette dans le coin de la bouche, je lis un passage du roman qui réveille des pulsions sexuelles. Des images me viennent, des fantasmes, sans le vouloir. A cette époque les hormones me travaillaient encore beaucoup et je pouvais soudainement aller dans les toilettes pour me soulager d’une pensée trop encombrante.


18h10. Finalement je suis las de lire, je décide de faire un tour dans la maison. En cuisine, les adultes rentrent des courses, je cherche Sonia. Je passe devant sa chambre où elle bouquine derrière la porte entrouverte. Appuyée contre la tête du lit, les genoux repliés elle a l’air concentrée sur sa lecture. Vêtue d’un débardeur et d’un jean, Sonia est concentrée sur un passage d’Harry Potter et la Coupe de Feu. Sans décrocher son livre du regard elle me demande ce que je fais. J’entre nonchalamment et m’allonge au bord du lit. Je remarque que ses pieds son nus. Toujours les yeux plongés dans l’histoire, Sonia me demande si j’ai une idée de choses à faire. Je me mets sur le côté, appuyé sur mon coude, la tête relevée et lui propose d’aller traîner dehors, ou de jouer à la console. Mais elle ne répond pas, visiblement peu intéressée par mes propositions. Ses jambes se détendent, faisant approcher ses pieds à quelques centimètres de mon visage. Mon sexe se durcit honteusement. Mes yeux se posent sur la plante de ses pieds, douce, fine, rosée, délicate, puis sur ses orteils, longs et fins, jeunes et sensibles. Elle les fait légèrement bouger. Mon érection s’amplifie.


-          - Tu veux bien me les masser ? me lance-t-elle innocemment.

-          - Pourquoi pas, mais laisse moi négocier une condition.

-          - Deux minutes de massage ça te suffit ?

-          - D’accord, mais tu me masses le dos avant d’aller manger alors.

-          - Ca marche, conclue-t-elle sans lever les yeux.

 

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Je pose le bout de mes doigts dans le creux se son pied, elle sursaute légèrement, sensible à l’effet de chatouillement. Je fais glisser ma main entière jusqu’aux orteils. S’ensuit un massage complet où je passe sur toutes les parcelles de ses pieds, appuyant sur les talons, faisant des mouvements circulaires sur les zones les plus utilisées, un peu comme on fait en réflexologie. Elle n’hésite pas à émettre quelques sons lorsque mes gestes la soulagent. Je sens dans ses gémissements quelque chose de parfaitement candide, sans pensée sexuelle, juste le plaisir de se faire masser. Dans ma tête il en va autrement. J’ai envie de sortir mon sexe et de le masturber. J’ai envie de lécher ses orteils pour lui faire encore plus de bien. Lorsque j’arrête le massage, Sonia me fait remarquer qu’il a duré quinze minutes.


-          - Or le contrat était deux minutes ! Donc je ne te masserai le dos que deux minutes, s’amuse-t-elle.

-          - Tu aurais pu me demander d’arrêter avant, mais tu as choisis de te laisser faire, alors oui pour mes deux minutes de massage, mais tu me dois encore plus. Si tu ne me fais pas mes treize minutes de massage pour qu’on soit quitte, tu auras un gage de treize minutes.

-          - Ca va t’as gagné je vais te masser un quart d’heure.

Sonia me masse depuis dix minutes, sans prononcer un mot. Je profite de la délicatesse de ses doigts pour imaginer tout un tas de scènes érotiques, à m’en faire mal au sexe tant il est tendu sous mon pantalon.

-          - Avoue, Sonia, c’était bon le massage de pieds.

-          - Oui carrément. Je crois que c’est la première fois que tu me les masse en plus.

-          - Oui d’habitude ce sont les petits qui le font pour nous !

On rit ensemble.

-          - Tu te souviens quand je t’attachais, Sonia ?

-          - Bien sûr, c’était trop excitant.

-          - Qu’est-ce que t’entends par là ?

-          - J’aimais bien quand je me sentais prisonnière, sans pouvoir me libérer, attendant désespérément qu’on vienne me libérer.


Quand je l’entends prononcer ces mots avec une telle aisance et sans sous-entendu sexuel, je comprends qu’elle en a toujours une vision jeune. Pour elle il s’agit d’un jeu d’enfant. Cependant, malgré nos dix-huit ans elle ne voit pas le potentiel érotique qui s’y cache. Des images me viennent, j’ai une idée.


02h00. Toute la maison s’est endormie. Je me glisse doucement dans la chambre de Sonia.


Penché au-dessus de son lit, je regarde son visage détendu et paisible. Je me lance dans une aventure dont je ne suis pas du tout certain de l’issue. Mais je la tente, ces images dans ma tête me dictent qu’il s’agit bien d’un fantasme réalisable.

Je chevauche Sonia par-dessus la couette. J’approche doucement ma main quand elle ouvre les yeux, et pousse un petit cri de surprise, bloqué par ma main qui l’interdit de s’exprimer. Je resserre mes jambes de façon à ce qu’elle ne puisse plus bouger les siennes. Ses yeux écarquillés m’identifient. Elle essaye de me poser une question. Je pose mon doigt sur ma bouche pour lui faire signe de se taire.


-          - J’ai découvert un truc à la cave il faut absolument que tu viennes voir.

-          - Mmmffghh… qu’est-ce que c’est ? Mais t’es fou de me réveiller comme ça !

-          - Tu vas voir. Enfile un truc et rejoins-moi.

Je sors du lit et l’attends à l’entrée de la chambre. Sonia remarque que je porte déjà mes vêtements. Impatiente elle enfile un t-shirt blanc, un jean et me suit.


-          - Comme quand on était gamins, murmure-t-elle, émoustillée.

-          - Sauf que cette fois ça promet d’être excitant.


Armé d’une lampe torche qui projette un halo lumineux sur le sol nous descendons l’étage qui nous conduit au rez-de-chaussée, puis nous empruntons la petite porte de la cave. Un escalier de type colimaçon en pierre grise et froide nous fait descendre dans les profondeurs obscures de l’immense cave. Je descends la dernière marche, précédé de Sonia qui me tient un bras. Je trouve l’interrupteur. Nous traversons un premier couloir au plafond voûté où sont entreposées des dizaines de bouteilles d’alcool. Au bout du couloir, une porte nous mène à une grande salle servant d’entrepôt et d’emplacement pour stocker le bois. Des vieux murs en pierre et en bois renferment la partie de la cave où je voulais emmener Sonia.


-          - C’est ici.

-          - Quoi c’est ici ? Qu’est-ce qu’il y a ?

-          - Il y a longtemps, je ne sais pas si tu te rappelles, on avait joué aux indiens. Tu m’avais dit que ta pire angoisse serait de te retrouver seule dans le noir, ligotée et attendant qu’on vienne te délivrer, lui dis-je tout en la contournant. Mais tu disais ne pas savoir ce que tu éprouverais une fois qu’on t’aurait délivrée. Ce soir je t’en donne l’occasion de l’expérimenter.

J’attrape ses deux poignets dans le dos et les ligote dans un bout de corde préalablement préparé, formant comme des menottes.

-          - Qu’est-ce que tu fais ? Pas maintenant ça va pas ?


Sonia tente de se défendre mais je l’oblige à s’allonger en appuyant mon genou contre sa colonne vertébrale. Tirée en arrière, ma belle cousine s’effondre. Elle se défend verbalement, me demandant d’arrêter, tout en essayant de ne pas réveiller tout le monde à l’étage. Je réussis à ligoter ensemble ses deux cuisses. Je sors de ma poche un rouleau de ruban adhésif classique et lui obstrue la bouche. Je déchire le scotch avec mes dents et regarde le travail. Sonia est assise au sol, poignets dans le dos, bâillonnée et ligotée. Je pars chercher une chaise dans l’obscurité et lui demande de s’assoir. Je l’aide à se relever et lui fait poser ses fesses sur la chaise. Je me sers du reste de corde pour relier son ventre au dossier et ses chevilles à un pied de la chaise. Ainsi ligotée, Sonia ne peut pas se libérer ou se défendre. Je le chevauche et m’assois sur ses cuisses. J’approche mon visage du sien et lui explique la suite du programme.


-          - Je vais te laisser ici toute la nuit et demain quand je reviendrai je te ramènerai au bout de la laisse du chien. Et tu me suivras sans broncher. Tu as la nuit pour t’y préparer. A demain, prisonnière.

-          - MHHHH !!! MHHHH !!!

 

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Je quitte la cave en éteignant derrière moi. Sonia se débat dans ses liens mais ceux-ci sont trop serrés, elle est totalement vulnérable et impuissante. J’entends des sanglots dans sa gorge lorsque je remonte les escaliers. Ses appels résonnent inutilement dans la cave plongée dans une totale obscurité.

02h20. Cinq minutes après que je sois parti, je redescends. J’imagine que ces cinq minutes dans le noir de la cave ont été les plus longues de la vie de Sonia. J’allume la lumière du couloir où son rangées les bouteilles se vin, et retrouve Sonia dans la pièce servant d’entrepôt. Des larmes de peur et de désespoir ont coulées sur ses joues délicates. La situation me paraît tellement étrange que j’en suis moi-même troublé, j’espère que mon plan a fonctionné comme je l’imaginais.


-          - Je suis venu pour te délivrer, Sonia.

-          - Mhhh…. Mhmhmhm !!

Sonia se met à rire dans son bâillon. Elle vient de comprendre mon geste, et surtout elle se sent soulagée d’être délivrée.


02h30. Je raccompagne Sonia dans son lit. Je lui demande si elle a aimé être attachée. Malgré l’émotion encore présente elle me confirme avoir adoré se sentir prisonnière puis libérée. Nous entamons une conversation sur le potentiel sexuel de telles pratiques.


-          - Un jour probablement j’essaierai, me dit-elle.

-          - Un jour, j’en suis certain.


Un mois plus tard Sonia m’envoie un e-mail me racontant sa première expérience de bondage avec son amoureux du moment. Il lui a ligoté les poignets et chevilles aux quatre coins du lit avant de lui faire l’amour sauvagement. C’était le jour de son premier orgasme. En lisant et relisant son mail je me rends compte que, sans le vouloir, des images mes viennent, des fantasmes, de nouveaux fantasmes.

 

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